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 Broncopneumopathie

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hou$$am
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hou$$am


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MessageSujet: Broncopneumopathie   Broncopneumopathie Icon_minitimeDim 4 Mar - 23:45

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Inflammation plus ou moins étendue des bronches, des bronchioles et des alvéoles pulmonaires ainsi que du tissu interstitiel pulmonaire, c'est-à-dire du parenchyme (tissu situé entre ces organes). Les bronchioles sont les ramifications les plus fines des bronches qui elles-mêmes correspondent à des conduits aériens issus de la division de la trachée en deux, et à chacune de leurs ramifications

Epidémiologie
Cette pathologie est à l'origine d'environ 5 % des décès à travers la planète.

Historique
Les mots bronchopneumonie et pneumonie ont été utilisés pour la première fois par Seifert en 1838.

Physiopathologie

La pneumonie se caractérise sur le plan anatomique et histologique (étude des cellules composant un organe) par la présence dans les alvéoles, d'exsudat, liquide organique riche en protéines, tantôt séreux (ayant des caractéristiques du sérum sanguin : partie liquidienne du sang), tantôt de nature fibrineuse (variété de protéines du plasma sanguin fabriquée par le foie et jouant un rôle déterminant dans la coagulation sanguine), tantôt de nature muqueuse (glaireuse) et suintant quand il y a inflammation.
Le transsudat, par rapport à l'exsudat, est composé de substances qui franchissent facilement les membranes : eau, sels minéraux, substances dont le poids moléculaire est faible. D'autre part, ce liquide ne contient pas ou très peu de leucocytes (globules blancs) et de protéines. Les transsudats doivent être distingués des exsudats qui eux sont le résultat d'un mécanisme inflammatoire, alors que le transsudat est un épanchement liquide séreux et albumineux d'origine purement mécanique. Autrement dit, un patient présentant ce type d'affection pulmonaire sécrète un liquide à l'intérieur des alvéoles (et plus rarement entre celles-ci), c'est-à-dire à proprement parler dans le parenchyme pulmonaire. On constate d'autre part une condensation, c'est-à-dire une perte d'élasticité de ce parenchyme pulmonaire.
Certains individus présentant un déficit immunitaire (immunodéprimés) sont tout particulièrement sensibles aux affections pulmonaires : on parle de pneumopathie opportuniste.

Causes
Les pneumonies et bronchopneumonies sont causées par des agents pathogènes (microbes) très divers
(liste non exhaustive) :

* Les rhinovirus appartiennent à une variété de virus (à ARN) de très petite taille : les Picornaviridae. Ils sont à l'origine d'à peu près la moitié des infections des voies aériennes supérieures chez l'homme. Il s'agit du coryza, de la bronchite, des bronchopneumonies et des bronchiolites entre autres.
* Le virus para-influenza (appartenant au genre Paramyxovirus, famille des Paramyxoviridix) est responsable d'affections bénignes des voies respiratoires, à l'origine du coryza chez l'adulte ou parfois de bronchites, bronchiolites ou de bronchopneumonies chez l'enfant. Celles-ci peuvent être quelquefois très sévères et toucher le nourrisson : on parle alors de pseudo-croup. Parmi ces virus, on en distingue 4 types dont le virus de Sendai.
* Le virus de la rougeole peut également être à l'origine d'une pneumonie.
* La bronchopneumopathie peut également être due à une infection pulmonaire bactérienne : c'est le cas entre autres de la bronchopneumopathie tuberculeuse (voir phtisie galopante).
* Certains champignons (l'aspergillus) sont susceptibles d'être une source de bronchopneumopathie.

Symptômes
Le diagnostic de bronchopneumonie se fait grâce à la mise en évidence de l'association d'une hyperthermie (élévation de la température) le plus souvent élevée (39°C à 40°C), de toux et d'expectorations (crachats).

Examen Physique
L'auscultation pulmonaire révèle quelquefois la présence de râles sous-crépitants (fins, moyens et gros) appelés en anglais crackling rale. Ces râles sont appelés également râles muqueux, râles bronchiques humides. Il s'agit de râles comparables au bruit que fait un chalumeau dans de l'eau savonneuse. Ces râles surgissent de façon irrégulière à l'inspiration (quand le patient fait entrer de l'air dans ses poumons) et à l'expiration (quand le patient expulse l'air de ses poumons).

Examens Complémentaires
La confirmation de cette affection nécessite une radiographie des poumons qui montre des opacités quelquefois peu denses, au contraire de celles rencontrées dans la pneumonie aiguë.
Parfois, il est nécessaire de mettre un nom sur le germe en cause : pour cela, un examen des crachats ou une fibroscopie bronchique sont nécessaires.

Evolution

Généralement, les malades guérissent complètement en 10 à 15 jours. Néanmoins, les poumons retrouvent leur état physiologique normal seulement au bout de un à deux mois, à condition qu'il n'existe pas d'autres phénomènes délétères (pollution, tabac, poussières, etc.)

Traitement
Le traitement de la bronchopneumonie est directement dépendant de la cause.
Le plus souvent, les antibiotiques sont efficaces au bout de 48 heures sauf quand il s'agit d'une pneumopathie virale ou d'une pneumopathie virale surinfectée par une bactérie.

Généralement, chez un patient ayant moins de 50 ans et ne présentant pas de problèmes respiratoires particuliers il est conseillé un antibiotique de la famille des aminopénicillines. Ceci est suivie en deuxième intention d'un autre antibiotique de la famille des macrolides (clarithromycine ou azithromycine).

Chez un individu présentant un risque respiratoire, il est conseillé, le plus souvent, une aminopénicilline avec un inhibiteur de la bêtalactamase ou une céphalosporine de première génération qui est suivie en deuxième intention d'un macrolides (télithromycine par exemple).

D'autres antibiotiques sont quelquefois utilisés tels que les fuoroquinolones (sparfloxacine) ou la doxycycline.
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